M. C. Barrault & V. Constant
Virginie Constant a reçu les premiers prix de violoncelle et de musique de chambre dans les classes de Michel Strauss et de Christian Ivaldi au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Parallèlement, elle a obtenu le certificat d’aptitude et a remporté les plus grandes distinctions lors de concours internationaux en tant que soliste et chambriste : Prix spécial du Concours Européen des Musiques d’Ensembles à Paris (FNAPEC), Premier Grand Prix au concours de musique française de Guérande avec le pianiste Cédric Tiberghien, lauréate du concours de violoncelle Maria Canals en 1998 et du concours de musique de chambre Vittorio Gui à Florence, Prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au 4ème concours de musique de chambre de Weimar.
Elle s’est produite dans diverses institutions parisiennes (Radio-France, Cité de la Musique, Opéra-Comique), et dans de nombreux lieux et festivals, tant en France qu’à l’étranger (Belgique, Luxembourg, Brésil, Italie, Angleterre, Slovénie, Danemark, etc.).
Avec Philippe Aïche, violon solo de l’Orchestre de Paris, et François Dumont, lauréat des Concours Reine Elisabeth de Belgique et Frédéric Chopin (piano), elle fait partie du Trio Elégiaque, formation qui mène une intense activité de concerts et une politique discographique soutenue.
Plusieurs disques ont ainsi été salués par la critique : Diapason d’Or, 5 étoiles du Monde de la musique pour le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, 5 de Diapason, « Coup de cœur » d’Alain Duault et « Coup de cœur » de Radio Classique pour le disque consacré aux trios d’Arensky, Rachmaninov et Rimski-Korsakov (Triton – 2010), 5 de Diapason, « Coup de cœur de l’année » sur France-Musique pour l’intégralité des trios de Beethoven (Brillant Classics – 2013), 4 étoiles Classica pour l’enregistrement des trios n°3, 5 et 7 de Napoléon-Henri Reber (Timpani-2016) soutenu par la Fondation Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française.
La curiosité et la soif de découvertes de Virginie Constant l’amènent à travailler avec le Quatuor Psophos, les pianistes François Dumont, Simon Zaoui et Cédric Tiberghien, les violoncellistes Roland Pidoux et Michel Strauss, etc. et à réaliser des projets discographiques variés et audacieux. Elle a contribué à fonder le Quatuor de violoncelles PontiCelli (Sophie Magnien, Sébastien Paul et Christian Wolff) créé en 2010 dans le cadre de l’Université d’été de Flavigny-sur-Ozerain (Bourgogne), et le Jardin d’Eden avec Fanny Vicens à l’accordéon et Pierre Génisson à la clarinette.
Actuellement conseillère artistique du Festival de Pornic, Virginie Constant anime des masterclass au Pôle Supérieur Bretagne Loire-Atlantique (Pont supérieur).
Elle enseigne le violoncelle au Conservatoire de St Maur des Fossés, ainsi qu’au Conservatoire de Vincennes.
Actrice généreuse, Marie-Christine Barrault a traversé 40 ans de carrière avec brio, combinant tous les genres de la comédie au drame, travaillant à la fois pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Issue d’une famille d’artistes confirmés, elle n’échappera pas à son destin malgré des études de lettres. Dès 1963, elle assiste au cours Simon et réussit l’entrée au conservatoire d’art dramatique l’année suivante. D’abord tournée vers le théâtre où elle fait ses débuts, notamment sous la direction de Maurice Béjart pour ‘La Tentation de saint Antoine’, le cinéma la fait connaître au public en 1969 avec ‘Ma nuit chez Maud’ de Rohmer. Avec Jean-Louis Trintignant, ils forment le célèbre tandem d’amoureux platoniques. Elle enchaîne un autre succès, dans le registre comique avec ‘Le Distrait’ en 1970, aux côtés d’un Pierre Richard empoté à souhait. Après un retour vers le théâtre pour des pièces plus classiques, elle renoue avec le septième art en 1975 avec ‘Cousin cousines’, ‘Perceval le Gallois‘ et ‘Entre chiens et loups’, films phares des années 70. La télé lui offre aussi de beaux rôles, comme ‘Marie Curie’ en 1989 dont elle sera la parfaite interprète. C’est alors qu’en pleine maturité, Marie-Christine Barrault rencontre son grand amour : Roger Vadim. Ils s’aimeront l’instant d’une décennie, jusqu’à ce que la maladie emporte Vadim. Désormais seule, Marie-Christine Barrault continue sa route, tournant encore, avec cette force et cet optimisme qui étonnent toujours.