Hélène Collerette & Dana Ciocarlie
Née à Chicoutmi au Canada, Hélène Collerette découvre la musique grâce à une mère musicienne et un père mélomane.
Élève de Pierre Amoyal, Jean-Jacques Kantorow, Vladimir Landsman et Langis Breton, elle obtient plusieurs prix internationaux en France (concours de Bordeaux), en Angleterre (concours de quatuor de Londres), en Italie (concours de Florence), en Suisse (Sion, Tibor Varga) et au Canada.
Hélène Collerette est violon supersoliste de l’Orchestre Philharmonique de Radio France depuis 1996, après avoir été violon solo de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et de l’Opéra National de Lyon.
Sa connaissance du répertoire orchestral auprès de grands chefs dont Dudamel, Salonen, Jarvi, Boulez, Gilbert, Chung, Jordan et Franck, lui a permis d’être invitée à diriger en formation Mozart des orchestres tels l’Orchestre Philharmonique de Radio France ou encore l’Orchestre National d’Auvergne dans des oeuvres de Haydn, Mozart, Suk, Mendelssohn, Tchaikovsky et Piazzola.
En soliste, Hélène Collerette se produit avec de prestigieux orchestres dont l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Symphonique de Munich ou encore l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Koopman, Jarvi, Jordan, Chung, Janowski, Rophé et Roth, abordant ainsi un large répertoire allant des concertos de Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Sibelius, en passant par Bartok, Lutoslawski, Thoresen, ainsi que la création du double concerto de Hersant (Orchestre Philharmonique de radio France, direction Pascal Rophé) qui vient de paraître chez Hortus.
En 1995, elle crée le Quatuor Renoir avec lequel elle effectue plusieurs tournées en Asie, en Europe, en Afrique et au Canada et quelques enregistrements salués par la critique (Diapason, Classica)
Violoniste appréciée tant par sa sensibilité artistique que par son respect des oeuvres, Hélène Collerette partage sa passion de la musique de chambre avec François-René Duchâble, Roland Pidoux, Abdel Rahman el Bacha, François-Frédéric Guy, Marc-André Hamelin, Jean-Claude Pennetier ou encore Paul Katz, Romain Guyot, Alain Meunier, Adam Laloum, Jean-Yves Thibaudet et Vanessa Wagner.
Ses concerts lui ont ouvert les portes de prestigieuses salles dont l’Auditorium de Radio France, la Salle Pleyel, la Salle Wilfrid Pelletier de Montréal, le Palais Montcalm de Québec, le Grand théâtre de Jiangsu, l’Opéra de Shangai notament et des festivals de renom comme le Festival « Présences » de Radio France, le Festival de Laon, le Festival de Besançon, les Folles Journées, Les flâneries de Reims, le Festival Croisements, le Festival de Lanaudière, le festival d’Arras, les midis musicaux de Rennes et le festival ArtenetrA.
Son envie de découvrir de nouveaux répertoires l’amène à rejoindre l’ensemble Phileas et le Trio à cordes de Paris en 2015 et plus récemment le célèbre Trio Élégiaque. Avec ces ensembles, elle se produit fréquemment dans diverses villes et festivals. Paris évidemment mais aussi Berlin, Istanbul, etc.
Sensible aux rencontres artistiques dont elle a bénéficié tout au long de sa carrière, Hélène Collerette enrichit son répertoire d’oeuvres contemporaines et de créations avec et auprès de compositeurs tels que Dutilleux, Salonen, Hersant, Thoresen et Fedele, ou vers des projets plus audacieux comme la relecture d’oeuvres d’Arvo Pärt avec la pianiste Vanessa Wagner et l’artiste de musique électronique Murcof, ou dernièrement l’enregistrement d’oeuvres de Bartok, Kurtag et Ravel avec les cymbalistes Cyril Dupuy et Ludovit Kovak.
Hélène Collerette joue un Guarnerius Del Gesù de 1732
Dana Ciocarlie commence ses études musicales au conservatoire de Bucarest et remporte son premier prix en 1990. Elle vient travailler à l’Ecole Normale de musique de Paris avec Viktoria Melki (une élève d’Alfred Cortot) pour son diplôme de concertiste, puis se perfectionne auprès de Dominique Merlet et Georges Pludermacher pendant deux ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ; ainsi qu’avec Christian Zacharias et Dmitri Bachkirov.
Elle participe ensuite à divers concours : lauréate de la fondation Yamaha (1993), de la fondation Cziffra (1994), des auditions des jeunes artistes à Leipzig (1995), et remporte le prix Pro Musicis en 1996 (prix de la fondation Yvonne Lefébure), la même année que le Concours Robert Schumann de Zwickau (2e prix) et le Concours Géza Anda l’année suivante à Zurich (Prix spécial Sandor Végh).
Elle a joué avec les violonistes Gilles Apap, Laurent Korcia, Irina Muresanu ; les pianistes Christian Zacharias, Philippe Bianconi et Anne Queffélec ; avec l’altiste Gérad Caussé, les violoncellistes Astrig Siranossian, Ophélie Gaillard, Henri Demarquette, et les Quatuor Talich ou Propos.
Elle a créé des œuvres contemporaines d’Edith Canat de Chizy, Karol Beffa, Nicolas Bacri, et Helena Winkelman qui lui sont dédiées.
Dana Ciocarlie est professeure au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon (musique de chambre) et à l’Ecole Normale de musique de Paris