Les musiciennes
Premier Prix et plusieurs fois Prix Spécial du concours international K. Penderecki, Astrig Siranossian se produit en soliste avec de grands orchestres. Invitée régulièrement par Daniel Barenboim, ses partenaires de musique de chambre ne sont pas moins que Simon Rattle, Antonio Pappano, Yo-Yo Ma, Sol Gabetta, Bertrand Chamayou ou Daniel Ottensamer. Les plus grandes scènes ont déjà accueilli la jeune musicienne : Philharmonie de Paris, Musikverein de Vienne, KKL Luzerne, Casino de Bâle, Opéra de Dijon, Flagey Bruxelles, Théâtre Colon Buenos Aires et Kennedy Center Washington.
L’enregistrement réalisé par le label Claves Records en 2018, réunissant les concertos de K. Penderecki et A. Khachaturian remporte les éloges de la presse avec notamment 5 diapasons, 5 étoiles Classica, Clef du mois ResMusica… Le précédent disque comportant des œuvres de Gabriel Fauré, Francis Poulenc et Komitas avait reçu le prix Musica.
Depuis 2015, Astrig Siranossian est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac. Avec le label Évidence, elle enregistre un disque de musique de chambre consacré à Franz Schubert qui sera édité en 2018. En 2016, elle prend la direction artistique des Musicades Romanesques, festival de la ville de Romans qui met en miroir la musique avec les arts mais aussi la gastronomie.
Elle apparait sur TF1, France 2 ainsi que les ondes de radio musicales à travers l’Europe et les Etats-Unis.
Astrig Siranossian a débuté la musique à l’âge de trois ans. Admise cinq ans plus tard au C.N.R. de Lyon, elle poursuit ses études au C.N.S.M. de Lyon, obtenant à dix-huit ans son diplôme d’études supérieures avec les félicitations du jury. C’est en Suisse, au Conservatoire supérieur de Bâle, qu’elle achève sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti, réussissant avec les plus hautes distinctions son master concert et son master soliste.
Astrig joue un violoncelle Ruggieri de 1676, généreusement prêté par la Fondation Boubo Music de Binningen
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Formée aux sources de l’école roumaine de piano comme Dinu Lipatti, Clara Haskil et Radu Lupu, Dana Ciocarlie a également étudié à Paris auprès de Victoria Melki à l’Ecole Normale de Musique. Elle a également suivi le cycle de perfectionnement du Conservatoire National Supérieur de Musique dans les classes de Dominique Merlet et Georges Pludermacher. Sa rencontre avec le pianiste allemand Christian Zacharias lui permet d’approfondir l’œuvre pour piano de Franz Schubert. Dana Ciocarlie possède un répertoire qui s’étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, et certains d’entre eux lui ont dédié des œuvres tels Karol Beffa, Frédéric Verrières, Nicolas Bacri, Stéphane Delplace, et elle est reconnue comme l’une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu.
Elle est lauréate de nombreux prix lors de concours internationaux (Robert Schumann à Zwickau, Geza Anda à Zurich, Pro Musicis, Young Concert Artist European Auditions à Leipzig et Ferrucio Busoni en Italie).
Elle est par ailleurs lauréate des Fondations Yvonne Lefébure, Nadia Boulanger et Gyorgy Cziffra. Interprète recherchée dans le domaine de la musique de chambre, elle a pour principaux partenaires les violonistes Gilles Apap, Radu Blidar, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, ou Jean-Marc Phillips-Varjabédian, l’altiste Gérard Caussé, le violoncelliste Raphaël Chrétien, le Quintette à vent Le Concert Impromptu et le Quatuor Psophos.